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ALLAITEMENT ET TOXICOMANIE

Statistiquement, les bébés de mères toxicomanes subissent plus de mauvais traitements. L'allaitement peu renforcer le lien maternel, et lutter contre ce risque.

D'autre part, le fait d'allaiter peu inciter la maman à se désintoxiquer.

Par contre, l'utilisation de drogues abaissera vraissemblablement le taux de prolactine de la maman (hormone de la lactation).

Les amphétamines

Des traces d'amphétamines ont été retrouvées dans les urines du nourrisson.

10 et 42 jours après la naissance, le taux d'amphétamines dans le lait maternel est 3 et 7 fois plus élevé que dans le sang de la maman.

Auteur inconnu - si vous avez des infos...

La cocaïne

Elle passe dans le lait de manière significative.

Elle peut entraîner des effets secondaires chez le bébé allaité : irritations, diarrhées, spasmes, troubles respiratoires...

Les traces de cocaïnes sont toujours décelables dans les urines du bébé allaité 60 heures après l'absorption par la mère, avec un pic dans les 12 heures suivant cette prise.

L'héroïne

Elle passe également dans le lait.

Certains auteurs conseillent l'allaitement comme moyen de sevrer doucement le bébé, et de lui éviter l'état de manque qu'il ressent après la naissance.

Le haschisch (cannabis)

Des études sur les animaux ont démontré que sa consommation abaisse le taux de prolactine (hormone favorisant la lactation).

Il abaisse le taux de prolactine.

On retrouve le principe actif du canabis dans les urines du bébé jusqu'à deux ou trois semaines après la consommation par la maman.

Le tonus musculaire du bébé est plus faible, et son réflexe de succion également.

L'allaitement n'est pas conseillé si la mère est grosse consommatrice de cannabis et ne cesse pas d'en consommer. Si elle en consomme occasionnellement, c'est à voir au cas par cas avec un médecin.

Dans tous les cas il vaut mieux s'abstenir d'allaiter dans les heures qui suivent la prise.

 

Le PCP

40 jours après la consommation par la mère, on détecte encore le PCP dans son lait à dose significative.

La méthadone

C'est un produit de subsitution fréquemment utilisé pour un sevrage sous contrôle médical.

Peu d'études ont été réalisées à ce jour sur la méthadone et l'allaitement, mais aucune ne déconseille d'allaiter. On pense que si le taux de méthadone de la maman reste bien dans le cadre thérapeutique, l'allaitement n'est pas nuisible à l'enfant.